Nous sommes tous des artistes ...


Merci pour ces quelques jours fructueux. Je vous embrasse tous-tes, Râjel

 

 

... Et le fait est que j'avais commencé comme ça, en me couchant le jeudi soir !

 

A mille deux cent mètre d'altitude, pleine lune , nous essayons d'autres possibles...

 

Les Pyrénées sont un frigo géant. Au centre du frigo et à pas de géant,

 

je t'écoute et me prélasse dans ta carcasse qui va bon train.

 

L'amour nous concerne et c'est tout, l'amour et son amélioration dans notre développement et c'est tout.

 

Tendons l'oreille à notre autre, posons nos yeux sur ces bouches endormies

 

trahissant l'orgueil de nos petites vies étroites, étriquées.

 

Demain, dans dix ans, dans cent ans, mille ans même, rien n'y paraîtra plus!

 

Si nous ne l'achetions pas l’absurdité de ce monde, elle n'existerait pas !

 

Agir… On a juste le temps de faire quelque chose et pfffit ! C'est déjà fini. Alors...

 

A mille deux cent mètre d'altitude, pleine lune, nous essayons d'autres possibles...

Prendre la tangente, virevolter, un ciel de traîne m'entraînent en vert de gris tout la haut…

Soeur de mémoire, quand nos plumes se frôlent à des années lumière

 

 

(bien sur ceci n'était qu'un début de quelque chose...)

 

Et voici ce qu'il advint à l'issu du vendredi et que vous entendîtes le matin suivant

 

 

Art-igues - 1er Mai 2015 - by Râjel

 

A mille deux cent mètres d'altitude

 

Le poème n'a plus de chevelure

 

Il est craquelure il pépie rature

 

Ouvre ton livre lit tes ratures

 

A mille deux cent mètres d'altitude...

 

Un stylo feutre à terre roule et déboule

 

Dans nos consciences fébriles

 

Feutre à ton cœur feutre doux

 

Un bouquet de fleurs et d'objets en épicentre

 

Un micro de palabre un cercle en ovalie...

 

Le silence abrite ding... !

 

Et le printemps éfruite

 

De jusvis-ta-mine

 

Transversalité et planisphère autour des bouquets roses...

 

Tu es, nous sommes, je suis la vie en rose !

 

Et le cercle de parole ne joue pas de rôle

 

Il est authentique, il est le cercle et il s'amuse !

 

Il a mille cent paroles dix voies grandissantes

 

Quarante voix s'apparentent...

 

Le silence abrite, ding... ! Et le printemps s'éfruite

 

A mille deux cent mètres d'altitude

 

Au café des rassemblances... Quelle vacuité !

 

Unicité et transcendance nous entraînent,

 

A quatre cœurs les dames et le monsieur fusent

 

A mille deux cent mètres d'altitude...

 

Et les trio s'installent

 

Les histoires content racontent

 

Transformation tranche de vie architecturale

 

Tranche sur tranche pas de marmelade

 

Des tronches des tronches toutes vies dehors !

 

Les sourires envisagent d'autres visages

 

Heureux paysage...

 

La beauté dans le cercle

 

La beauté hors cercle

 

Sur le plateau derrière la fenêtre une vache nous contemple

 

Ô la vache belle bête à cornes !

 

Muses que nous sommes dans son regard

 

Quelle est donc sa vision ?

 

Un troupeau d'humains dans une salle

 

Depuis le plateau des vaches ?!

 

A mille deux cent mètres d'altitude

 

La brume nage et couvre la montagne...

 

J'ai toujours préféré les gris ils nuancent

 

Et le gris aujourd'hui à toutes les couleurs de l'arc en ciel

 

Sur les mines et dans les cahiers intimes quand je nous regarde...

 

A mille deux cent mètres d'altitude en mode nocturne

 

La lumineuse dame lune s'est fait la malle sous la couche nuageuse

 

Lampe torche elle étincelle ailleurs

 

Parce qu'ici

 

Quarante lumignons éclairent le grand esprit de la montagne

 

Quarante plantes vivaces ensemencent leurs futurs...proches !

 

Quarante lumignons à mille deux cent mètres d'altitude

 

De quoi se nourrir aux éclats diamant n'est ce pas ?!

 

Quarante lumignons à mille deux cent mètres d'altitude

 

Quarante à mille deux cent !

 

Chut... !

 

Et oui Jean Marie, la preuve est faite

 

Encore la règle de trois

 

Normal, c'est Hélène qui nous éclaire...

 

Hélène deux trois

 

Et laine

 

 

A mille deux cent mètres d'altitude !

Avec Nathalie :



Asseyez-vous confortablement ! Partance Vol Artigues J2 (2 mai 2015)

Hier, j’ai pris l’avion !

Je ne savais pas que LA

Zone de turbulences arrivait !

 

De cercles en trios

De forums en questions

De la « brûlance » à la puissance

Comment se répondre ?

Comment se centrer ?

Trouver, chanter, rire, jouer STOP !

Pleurer, rire, parler STOP !

De la minute restante Ding

Aux clochettes démoniaques Ding Ding !!

 

Se taire et s’apprendre

Se prendre et s’attendre

Puis…PAUSE

La nature environnante, aidante

La rencontre parlante

Le jus désaltérant !

 

Et puis de groupes en groupes

Les jardins ornent les habitats

Les personnes handicapées

Cherchent la paix à Montpellier

L’AOH parle avec le cœur

La voix parle d’elle-même

ET la liberté de non participer !

Heureux insectes papillonnants !

 

Ding ! Dong ! vibrations

En vol, envole-toi, envolons-nous 

Du chaos à l’ordre

« go ! stop ! sautez ! tapez des mains ! marchez ! »

Le chemin chaordique

Pour l’instant je cherche le sentier…

 

… de la sécurité à la liberté

FREEDOM ! LIBERTAD !

Le diamant de la participation

Qu’ils disent !

La pépite du séminaire

Sème imaginaire

Sème lumière

Sème sans m’errer !

 

Puis le soir

Vous êtes embarqués

Dans un bateau ivre

Allez Claude encore une coupe pour la Paix !

Et pour ne pas se faire engueuler

Pendant le défilé

Vous êtes invités à danser

Collectif, Gitanos et Auvergnat

Ecouter du Pakistanais sexuel

Pleurer et s’émouvoir

Avec toutes ces voix

Qui nous ouvrent les voies !

 

Chuuuttt !!!! Ne vous inquiétez pas !

La Paix est en marche

ILS SONT LA ET BIEN LA !

 

Ce vivier de diversité et de compétences

Incroyable collectif

Vous amorcez un horizon sans limite…

 

Ladies and gentlemen

La convergence arrive !

Attachez vos ceintures !

Ca va déménager !

Atterrissage en douceur  en terre de Paix

Temps idéal et clément

Merci pour le vol.

Nous repartirons sans aucun doute

Avec cette charmante compagnie !

                           Nathalie Burguès Gensel